Les structures d'irrigation du wadî surbân au Yémen


Ce travail entre dans une série de recherches consacrées à l’irrigation antique dans la zone dite des basses terres du Yémen, aux franges méridionales du Rub al-Khali dans le Ramlat as-Sabata’yn. Après les travaux de Herman von Wissmann dans le wâdî Hajarain, de Gertrud Caton Tompson à Hurheidah, de Jurgen  Schmidt et Ueli Brüner à Marib, des archéologues américains dans le wâdî Bayhân, de Pierre Gentelle, Bruno Marcolongo et Christian Robin dans le Jawf et de Pierre Gentelle à Shabwa, cette recherche fait immédiatement suite à une série d’études réalisées ces dernières années par Jean-François Breton et les archéologues français dans la région comprise entre le wâdî Bayhân et le wâdî Marha. Elle correspond à une partie des résultats issus d’une mission effectuée en décembre 1998 par J.-F. Breton, C. Darles et P. Gentelle (note 1).

 
La vallé du Wâdî Surbân dans le Jabal an-Nisivîn


Orientée sud-nord, elle comporte une première séquence, en amont, au caractère torrentiel, qui se divise en plusieurs branches. Le cour principal de huit kilomètres de long, dans une vallée à fond plat, est entouré par des massifs primaires qui le dominent de près de cinq cents mètres. Il est large de deux kilomètres au maximum. Dès l’amont, des vestiges d’installations existent, installés sur des petites terrasses au dessus du wâdî. Quand la vallée s’élargit on rencontre des établissements plus proprement sud arabiques, alors que les premiers contreforts sont occupés par des vestiges plus anciens, probablement de l’âge du bronze ; enfin, au débouché de la vallée, dans le désert, des sites plus complexes comme celui de Rumahâ (note 2), sont installés au pied du massif granitique (fig. 1). Le versant occidental métamorphique à caractère schisteux et mica schisteux fournit une grande partie des matériaux de constructions utilisés pour la maçonnerie des différents édifices. La face orientale se compose de grands dômes de granit intrusif. La roche se desquame et de grandes dalles se détachent et glissent dans la vallée, elles fournissent ainsi une partie de la matière première consacrée à l’édification de certains ouvrages. Quelques pointements rocheux isolés dominent le fond de la vallée de plusieurs dizaines de mètres.


Deux petits hameaux, Hajar Surbân 1 et 2, occupent d’anciens sites antiques au centre de la vallée (note 3), d’autres campements parsèment les bords du lit du wâdî. De nombreux vestiges en excellent état de préservation indiquent la présence d’un réseau d’irrigation peu étendu mais dense. On remarque de nombreuses maisons sudarabiques isolées, ainsi que des établissements antérieurs et parfois très anciens comprenant de l’habitat et des tombes. Cette vallée limitée en surface est aujourd’hui occupée par quelques familles et tout nous permet de penser que durant l’antiquité son occupation était faible. Entre les vallées du wâdî Bayhân et celle du wâdî Marha, entre les royaumes de Qataban et d’Awsân, elle ne représentait qu’un microcosme où l’autonomie de survie des habitants a pu profiter et s’adapter  à des techniques agricoles connues.


Le bassin versant est d’une superficie relativement faible, 100 km2 environ. Aujourd’hui la crue est réduite mais la dimension des canaux antiques pose la question d’un possible changement dans le régime des précipitations. Ce système d’irrigation à la fois complexe et homogène, rustique dans sa mise en œuvre mais excessivement élaboré dans ses principes, date, dans son état actuellement visible, des alentours de notre ère. Il est en effet rattachable aux villages de Hajar Surbân 1 et Hajar Surbân 2 étudiés lors de précédentes missions, mais fait néanmoins référence à des stratégies d’occupation du sol peut-être beaucoup plus anciennes.

 

Le paysage d’aujourd’hui


Le lit de la vallée est plat et partiellement envahi par des dunes mobiles. Quelques familles sont regroupées dans de rares hameaux qui réutilisent des constructions antiques. Les habitants émigrés récemment du massif environnant sont pauvres et les petits champs qu’ils exploitent, une fois taillés au bulldozer dans les anciens périmètres irrigués antiques, ne sont alimentés en eau que par l’intermédiaire d’une pompe à moteur installée dans un unique puit  probablement d’origine antique. Elle fournit l’eau pour ces quelques hectares de culture installés au milieu des anciens périmètres antiques.


Quelques arbustes du type du Calotropis Procera et des acacias,  restes de ce qui a peut-être été une ripisylve miniature, accompagnent le wâdî. De nombreux arbres à myrrhe sont installés au pied des versants. En amont quelques palmiers occupent le lit torrentiel du wâdî, là où des mares résiduelles témoignent de la présence de sources pérennes.

 

Durant l’antiquité


Deux zones ont principalement été cultivées, elles correspondent aux deux rives du wâdî Surbân. C’est principalement sur la rive droite que l’on découvre les vestiges les mieux conservés. Il s’agit d’un territoire de quatre kilomètres de long sur plus de cinq cents mètres de large. La longueur du canal principal entre le point de captage initial et le premier ouvrage de distribution est proche du kilomètre. Juste au sud du point 69 (au dessus du niveau de la vallée) commence le réseau proprement dit et, le long des premières centaines de mètres, les cultivateurs antiques ont tenté de résoudre les problèmes liés au ruissellement venant du cirque oriental. Ce n’est qu’au nord de Surbân 3, au niveau de la structure 0 correspondant à un déversoir qui renvoie les eaux excédentaires vers le wâdî, que les champs irrigués apparaissent sur une longueur de plus de deux kilomètres et une largeur supérieure à 300m. Sur cette distance, le long du canal principal, doublé de plusieurs canaux secondaires distants de quelques dizaines de mètres, nous constatons de nombreuses réfections des divers ouvrages et on peut estimer à plus de cinquante le nombre des édifices actuellement visibles liés à l’irrigation. La rive gauche a été moins exploitée et les vestiges des structures d’irrigation sont plus rares. On y a découvert le barrage déflecteur correspondant à la prise d’eau amont et un réseau qui ne dépasse pas, tout confondu, une longueur de 2 km. Quelques ouvrages isolés au nord de Surbân 1, actuellement situés au milieu de la zone cultivée, pourraient nous prouver l’existence d’un réseau complémentaire, sur la rive droite, au nord des deux précédents.


L’importance et l’ingéniosité du système d’irrigation antique tendrait à nous prouver l’existence d’une population sédentaire. Leur société était complexe car la gestion de l’eau est rigoureuse et les vestiges des ouvrages antiques sont nombreux et ont nécessité de fortes dépenses. Le paysage a été transformé durant plusieurs siècles car l’eau domestiquée a créé le champ qui se surélève à chaque crue. La hauteur maximale des vestiges de champs irrigués ne dépasse pas cependant quatre mètres au dessus du lit actuel du wâdî, ce qui est faible par rapport aux autres wâdis de la région où il est possible de rencontrer des alluvions anthropiques sur une hauteur de 8 à 12 m (note 4).


Il faut bien entendu préciser que les vestiges que nous rencontrons correspondent à un des derniers états (le dernier ?) de l’occupation et de la mise en valeur de cette vallée. J.-F. Breton nous a montré dans sa communication que cette vallée a été occupée durant plusieurs millénaires et que l’on doit pouvoir affirmer que ces périmètres irrigués antiques correspondent aux établissements de Surbân 2  et Surbân 1 (note 5) dont les disparitions dateraient des alentours du 1er siècle de notre ère.

 


 

Les réseaux irrigués


L’objectif du cultivateur de l’antiquité consiste à détourner les crues violentes issues des précipitations dues à la mousson afin qu’elles puissent recouvrir momentanément des surfaces préparées pour la culture de graminées. Elles se produisent de mars à mai (28%) ainsi que de juillet à octobre (57%), ces pluies n’affectent souvent pas plus de 100 km2, ce qui peut représenter 350 000 m3 par heure à évacuer sur un ou plusieurs bassins versants. Il ne s’en infiltre pas plus de 40 %, surtout dans le Jabal an-Nissîyîn où le granit et le schiste prédominent.


L’eau est détournée du wâdî, canalisée dans deux aqueducs situés sur chacune des rives, puis distribuée vers des champs ou des ensembles de champs. La stratégie consiste à irriguer le maximum de surface cultivable en contrôlant le débit de l’eau qui ne doit pas circuler trop vite pour laisser en dépôt les limons qu’elle transporte. L’eau arrose les champs, les fertilise, surtout elle les crée. Chaque année des travaux de réfection des ouvrages bâtis permettaient d’augmenter le contrôle de la crue et la surface irriguée.


On ne peut pas affirmer que l’ensemble des champs répertoriés aient été cultivés simultanément. Peut-être certains étaient fermés, non utilisés ou non accessibles à la crue parce que non mis en culture. Ainsi on ne peut pas affirmer que la surface totale cultivée visible aujourd’hui l’ait été en même temps.

 

Les constructions

Une analyse typologique nous amène à proposer une série d’ensembles construits : les barrages, les seuils, les déversoirs, les partiteurs, enfin les vannes d’entrée dans les champs.  Chacun des deux barrages déflecteurs se présente sous la forme d’un mur de pierres sèches non maçonné et constitué par une ligne de gros blocs placés en travers du lit, en oblique pour dévier l’eau vers chacune des deux rives. Cet obstacle en travers du cours du wâdî est constitué de plusieurs assises de rochers, il élève le niveau de l’eau tout en restant submersible pour des raisons de sécurité. Une prise d’eau latérale dans la berge du torrent permet l’alimentation d’un canal qui va rester, sur plusieurs dizaines de mètres, parallèle au cours principal. D’autres murs renforcent les parois de ce canal et orientent le flot quand il est encore tumultueux et violent. Les parois de l’aqueduc consistent en un alignement de deux levées de terre parallèles stabilisées par quelques plantations. Elles isolent le canal, large de près de 15 m, du lit de la crue et permettent l’acheminement contrôlé de l’eau jusqu’aux ouvrages de l’aval.


Des seuils permettent de domestiquer l’eau et de contrôler son niveau tout au long du parcours en canal ou à l’entrée d’un champ (fig. 2). Ils comportent, entre deux renforcements des parois du canal par des môles de rochers divers entourés par des pierres dressées, une partie amont dallée venant s’appuyer contre des pierres de chant perpendiculaires au flot (fig. 3). En aval, un dallage évite les dégâts liés aux tourbillons, il est composé d’une trame orthogonale de pierres dressées et enfouies de chant encloisonnant des dalles de pierres qui mesurent parfois près d’un demi mètre carré (structure 15, fig.4). Ces seuils sont complétés par des partiteurs calibrés, exécutés selon le même principe et souvent remaniés dans le sens d’un rétrécissement du passage du canal. Le débit est ainsi contrôlé  économiquement (structure 20, fig.5). Les déversoirs, comme la structure  0,  près du confluent des eaux issues du lit principal et d’un affluent situé au débouché d’un cirque rocheux, permettent de renvoyer une partie excédentaire de l’eau canalisée vers le wâdî, en traversant le canal. Ils permettent le contrôle de l’afflux d’eau qui arrive par ruissellement, latéralement aux aqueducs. Les partiteurs permettent de fournir l’eau à un champ et à un canal secondaire tout en gérant le débit du canal principal, ils comportent un seuil dallé large parfois de plus de dix mètres correspondant au passage de l’eau du canal et une série d’ouvertures plus étroites entre des môles secondaires (structure 11, fig.7 et structure 11A, fig. 6). Ces petits déversoirs comportent un seuil, large d’un mètre au maximum. La plupart présentent des travaux modificatifs qui ont parfois partiellement obstrué le passage de l’eau pour en limiter le débit (structure 8, fig.8). Le calage altimétrique des seuils permet d’équilibrer l’entrée de l’eau dans les champs. Des trop-pleins autorisent l’évacuation de l’eau surabondante dans des champs situés à un niveau légèrement inférieur. 

 

Problèmes et savoir-faire


L’agriculteur de l’antiquité est confronté à un certain nombre de difficultés d’ordre techniques ou tout simplement liées à la durée et à la violence de la crue.


Il est nécessaire de contrôler le flot rapide, soudain et destructif. S’il s’agit de ne pas perdre de l’eau, il importe surtout de bien la répartir. Certains champs situés en amont n’ont pas été, durant l’antiquité, à l’évidence, mieux irrigués que d’autres, plus mal placés en aval, les restes archéologiques en témoignent. Les travaux annuels de réfection et de reconstitution du réseau devaient à la fois tenir compte des pouvoirs et des enjeux économiques locaux mais aussi se plier aux nouvelles réalités qui correspondent aux apports récents de sédiments. Tout les édifices bâtis sont concernés par ces réfections, ils sont tous en interconnexion. Chaque modification d’un ouvrage bâti entraîne celle de l’ensemble des autres.  L’eau doit être canalisée et régulée afin de profiter de sa puissance initiale pour qu’elle puisse aller le plus loin possible vers l’aval et irriguer un maximum de surface.


La transformation d’une crue aux flots violents et torrentiels en un flot laminaire et domestiqué est nécessaire pour que l’eau qui arrive dans les champs y coule avec à la fois suffisamment de vitesse mais aussi avec un minimum de puissance pour ne pas être destructrice. Pour éviter les dégâts, le renforcement des parois des canaux et aqueducs doit être permanent, nous n’en avons pas de traces archéologiques évidentes, par contre la réfection des môles d’appuis contre les parois de l’aqueduc comme celle des différents ouvrages (partiteurs, seuils ou déversoirs), est prouvée. Le choix des blocs, en général de grandes dimensions et les techniques mises en œuvre, pierres dressées rajoutées les unes contre les autres devant un massif en maçonnerie de pierres posées soit à plat soit de chant, nous indique le soin mis à l’élaboration et à l’édification de ces parties plus exposées et plus fragiles que d’autres. Il faut aussi admettre que tout ouvrage qui se détruit fournit des projectiles destructeurs (arbres, blocs…) et contribue à un phénomène généralisé de dégradation.


La succession de dépôts limoneux horizontaux qui reposent souvent sur des basses terrasses à lentilles de sable et de galets amène un exhaussement des périmètres. Les pentes d’écoulement doivent permettre le bon dépôt des boues et limons fertiles, elles sont constantes en pourcentage. Pour rehausser l’arrivée d’eau dans les canaux, les agriculteurs de l’antiquité utilisent plusieurs procédés, en général simultanément. Ils peuvent remonter la prise d’eau. Sur la rive droite la prise amont est actuellement située dans un resserrement, ils n’ont semble-t-il pas pu atteindre un niveau supérieur, mais la longueur actuellement conservée de cet aqueduc entre le captage et les premiers partiteurs (1,5 km) nous amène à proposer l’existence de surélévations que seule une fouille pourrait permettre de confirmer. Sur la rive gauche, le canal d’alimentation aurait pu être encore remonté vers l’aval afin de capter l’eau à un niveau altimétrique plus élevé. Ils peuvent récurer les champs, mais aucune butte témoin n’existe ici où nous ne rencontrons qu’une épaisseur relativement homogène des dépôts anthropiques, même si des lentilles de résidus détritiques s’interposent, les dépôts ne dépassent pas quatre mètres. Remonter le niveau de l’aqueduc entraîne automatiquement une réfection de l’ensemble des ouvrages qui s’y trouvent. L’étude archéologique et architecturale des seuils et partiteurs nous indique que les dalles verticales faisant seuil ont été complétées vers l’amont par de nouvelles rangées de pierres dressées qui remontaient ainsi le passage de l’eau (structure 9, fig. 9). Cependant ce type de réfection ne pouvait être exécuté qu’un nombre limité de fois.

 

Un système d’irrigation abandonné


On ne connaît pas la durée d’exploitation de ce petit réseau d’irrigation durant l’antiquité. Le dernier état, bien conservé, nous présente cependant un grand nombre d’ouvrages construits. Ceci pourrait s’expliquer par la difficulté de réguler la hauteur des champs (d’une surface avoisinant les 500 m2 mais pouvant atteindre exceptionnellement 2000 m2), et la faible marge de manœuvre dans l’établissement d’un réseau technique d’irrigation. Pourtant la surface cultivable aurait pu être plus vaste. Aussi nous interrogeons-nous sur le manque réel d’alluvions et sur l’imperméabilité du terrain qui accentue le ruissellement. Les modèles élaborés à Marib, Shabwa, Beyhan ou Dura par exemple, réinterprétés ici doivent succéder à d’autres principes d’agriculture. La durée de ce type d’irrigation qui succède à une autre époque et en précède une autre aurait pu être brève, cinq siècles par exemple. Ce qui n’est que bien peu par rapport à la durée d’exploitation des périmètres de Marib par exemple.

 

Les sédentaires qui habitent dans les villages du wâdî Surbân n’ont pas inventé cette technique d’irrigation mais si les procédés constructifs mis en œuvre sont rustiques, ils restent originaux et parfaitement adaptés au contexte géomorphologique. La technique utilisée montre qu’elle a été maîtrisée. Que dire aussi de l’abandon, qui paraît soudain, de ce réseau sophistiqué et de son absence de réutilisation durant l’époque islamique.

 

 

Références.

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Brunner U.  1997. Archäologie mit Sperberaugen. Jemen Report  1, 4-7.

Brunner U.  1997.L’oasis de Ma’rib. Yémen, au pays de la Reine de Saba 77.

 

Caton-Thompson G.  1938. Geology and Archaeology of the Hadramawt, South West Arabia. Nature  142, 139-142

  


Coque B.  1998. Le milieu naturel de la région de Bayhân. Une vallée aride du Yémen antique : le wadi Bayhân 5-74.

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Coque, B. Gentelle P.  1997. Crues et sédimentation contrôlée au Yémen antique. Géomorphologie : relief, processus, environnement  2, 99-110

 

Gentelle P.  1992. Les irrigations antiques à Shabwa. Fouilles de Shabwa II, Rapports préliminaires 5-54

 

Gentelle P.  1998. La nature et l’irrigation. Une vallée aride du Yémen antique : le wadi Bayhân 75-126

 

Marcolongo B. 1997. Les systèmes irrigués de Baraqish. Yémen, au pays de la Reine de Saba 78

 

Wissman H.,von-Höfner M.  1953, Beiträge zur historischen Geographie des vorislamischen Südarabien,  Akademie der Wissenschaften und der Literatur,  Mainz.

 

Wissmann H.von. 1968,  Zur Archäologie und Antiken Geographie von Süd arabien, Hadramaut, Qataban und das 'Aden-Gebiet in der Antike (Institut archéologique et historique de Stambul, 1968).

 

Notes 

 

Parmi les membres de cette mission il faut aussi remercier  Khayran as-Zubaydi de l’Organisation Générale des Antiquités, Musées et Manuscrits de la République du Yémen ainsi que Elena Kurkova du Musée des Peuples de l’Orient à Moscou.  Les illustrations présentées ici ont été réalisées à l’Ecole d’architecture de Toulouse par Magali Albigès et Charles-Edouard Bertrand stagiaires au laboratoire de recherche Archéologies et Transformations des Villes du Monde Méditerranéen (ATVM2) dirigé par C. Darles.

 

Une première description de ce site situé à l’extrémité septentrionale de la vallée du wâdî Surbân a été publiée dans le chapitre III de : Breton J.-F., 1998, Une vallée aride du Yémen antique : le wâdî Bayhân, p.140 et  fig. 16, p. 177

 

L’étude archéologique et architecturale de ces deux villages sudarabiques ont été présentés dans : Breton J.-F.-Darles C. : Hagar Surbân 1 et 2 : villages du Jabal an-Nisiyîn, Arabia felix, Beiträge zur Sprache und Kultur des vorislamischen Arabien, Festschrift Walter W.Müller 46-62 (1994).

Caton-Thompson G. 1939. Climate, Irrigation and Early Man in the Hadramawt. Geographical Journal  XCIII, 18-38. 

Breton J.-F., McMahon A.M.& Warburton D.A. 1998. Two seasons at Hajar am-Dhaybiyya, Yemen. Arabian archaeology and epigraphy  1998-9, 90-111.

Breton J.-F., Zubaydi Kh.& Arramond J.-Ch. 1992. Carte archéologique du gouvernorat de Shabwa (districts de Bayhân et Nisâb, cartographer.  Paris:  Mission Archéologique Française au Yémen.


Breton J.-F., Zubaydi Kh.& Arramond J.-Ch. 1992. Carte archéologique du gouvernorat de Shabwa (districts de Bayhân et Nisâb, cartographer.  Paris:  Mission Archéologique Française au Yémen. 

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