Quelques formes et formules architecturales...suite

2.2 Les autels sudarabiques

 

Les autels connus en Arabie antique sont en fait assez rares, et n’ont pas les dimensions de ceux que livrent les provinces romaines de Syrie et d’Arabie. Dans l’architecture religieuse, la plupart des temples connus en Arabie du Sud possèdent un podium à l’intérieur de la cella[1], mais on ne sait s’ils supportaient un ou plusieurs autels ou une représentation de la divinité ? Le temple de Sirwâh possède plusieurs autels, deux au centre de la deuxième enceinte, et un autre (Brandopferaltar) sous une galerie à portique[2].

A Tamna’ et à Qaryat al-Faw, ces constructions se présentent sous la forme d’un podium en pi [3], avec un escalier d’accès axial intégré à l’intérieur du rectangle du podium, du type “ autels à antes ”.

 

2.2 L’autel à antes de Tamna’

  

Cette construction de petite dimension, aujourd’hui détruite, est décrite en quelques lignes par les fouilleurs américains, accompagnée d’un croquis (fig. 10) : “A squared “ U ” construction, its closed western end 12,2 meters from the north-east building corner, two meters from the buildings wall. These measurements taken from the outside south-western corner of the structure. It lies roughly parallel to the building wall, its open mouth nearly parallel to recess N-1’s western wall. It approximates two meters north to south, three meters east to west, its walls averaging 0,10 meter thick. At its open end one narrow step, 0,60 meter wide, whose outer edge is even with that of the mouth of this structure, leads westward to a plaster lined “tub”. The walls are made of well cut and fitted limestone blocks, the step of marble (?), with an incised linear design. No information is available as to its depth.”[1].

 

Légèrement plus grand que l’autel du Palais de Shabwa, ce petit bâtiment se différencie aussi de ce dernier par sa situation, non pas dans la cour, mais à l’extérieur du grand édifice.

 

2.3 Les deux autels de Qaryat al-Faw

 

Dans la publication préliminaire de Qaryat al-Faw[5], plusieurs illustrations semblent indiquer la présence de deux édicules (fig. 11) insérés dans un édifice plus important, présentant des similitudes avec celles de constructions sudarabiques. Bien que brièvement décrites, ces deux constructions pourraient avoir une fonction religieuse : les proportions et dimensions de ces deux petits ensembles ne sont pas sans rappeler celles des édicules du Palais de Shabwa et du bâtiment TT1 à Tamna’. Ces deux constructions dont l’orientation, identique, se calque sur celle de l’édifice principal, ne présentent pas d’antes, et seuls les escaliers d’accès à de petits podiums sont attestés. Les dimensions peuvent être estimées pour l’un à 1,80 m sur 3,20 m, et pour le second à 2,20 m sur 3,40 m .

 

2.4 Les autels de Délos

 

L’île de Délos n’était pas inconnue des Sudarabiques commerçant en Méditerranée: un Minéen y dédie un autel avec une double inscription en grec et en minéen (RES 3570) et un Hadhrami y érige un autel rectangulaire[6].

A Délos, des autels de taille modeste ont été retrouvés en grand nombre, tant à l’intérieur des demeures que dans l’espace public, souvent associés à des maisons, ce qui semble bien indiquer leur fréquence et la multiplicité des divinités honorées. Parfois, simples blocs taillés dans la pierre, les autels monolithiques s’insèrent dans la morphologie de sanctuaires complexes[7] (fig. 12). Dans le monde grec et romain, l’autel est, en principe situé à l’extérieur du temple, accessible ainsi au plus grand nombre de fidèles.

 

Trop peu de données disponibles permettent de préciser l’usage de ces petits monuments ; seule la comparaison avec Délos permet de supposer des autels érigés en grand nombre au sein des villes de l’Arabie du sud. Contrairement aux socles de dimensions similaires découverts à Axoum, il n’est pas possible de proposer une restitution de leurs couronnements. A Axoum et dans les environs de cette ville, de nombreux socles de trônes ont été découverts accompagnés de statues, quant au trône de Haoulti, dans les environs d’Axoum,[8] il se rattache aux traditions sudarabiques tout en semblant plus ancien que les socles d’Axoum. Quelques trônes sont également attestés en Arabie du sud[9] ou leur représentation est fréquente, mais rien ne nous permet de les rapprocher des petits socles de Shabwa, Tamna’ ou Qaryat al-Faw.

 

3. Les dispositifs d’entrée, le cas du palais royal

 

Le dégagement de la partie supérieure du bâtiment A a permis la découverte des superstructures en brique crue et ossature bois qui constituaient les parois du premier niveau habitable. Deux états ont été identifiés dans le principe de cloisonnement, mais la disposition des pièces et, plus généralement, du plan subit peu de modifications. On accède au sommet du socle par un escalier frontal situé dans la cour, et adossé à la façade nord du socle, il n’est pas liaisonné à l’édifice ? ?. Il s’appuie contre la façade du socle dont les blocs cachés ne sont pas ravalés. Deux d’entre eux possèdent des dimensions exceptionnelles, 2, 80 m de long pour l’un et 4, 50 m pour l’autre, il pourrait s’agir de réemplois.

Les vestiges de la partie supérieure du bâtiment A indiquent la présence d’un couloir axial menant, du moins durant la dernière période d’utilisation, à un escalier à plusieurs volées disposées autour d’un noyau central maçonné. Un dispositif particulier d’accès a été installé par les constructeurs du palais. La description des vestiges et leur analyse amènent à en proposer deux hypothèses de restitution.

 

3.1 Description des vestiges du dispositif d’entrée

Si l’incendie général de l’édifice a fait disparaître, dans sa grande majorité, l’ensemble de l’ossature de bois des parois, il a permis toutefois la conservation des briques de terre crue qui se sont vue « vitrifiées », passant à l’état de grès cérame grâce à la présence de sable dans le limon qui servait de matériau pour la constitution des briques plano-convexes. Des poutres carbonisées ont été trouvées in situ dans l’ossature du bâtiment B du palais, d’autres ont été découvertes dans les niveaux de destruction au pied du socle de A. En haut de ce soubassement ce n’est donc que l’empreinte, en négatif, de l’ossature qui a été conservée dans les parois en brique crue.

 

Les murs sont composés d’une ossature composée de trois types de pièces de bois : des sablières longitudinales de part et d’autre de la paroi, des traverses ou pièces transversales qui reçoivent des éléments verticaux et des poteaux. La superposition traverse, sablière, traverse, poteau, répétée deux fois, permet l’élaboration d’un niveau d’habitation. Les assemblages à mi-bois n’étaient pas utilisés pour les angles des parois, ainsi les deux sablières d’un mur deviennent les traverses de la paroi orthogonale qui lui est associée : ce décalage d’une hauteur de sablière est visible à plusieurs endroits au sommet du soubassement du palais royal. Une des caractéristiques de cet édifice, déjà décrite plus haut, est le prolongement des murs de refend du soubassement par les parois de l’élévation de la maison-tour ; ce qui semble évident pour les parois extérieures ne l’est cependant pas pour l’ossature interne qui pourrait être installée sur le remplissage des caissons et non sur les murs qui les délimitent.

 

La paroi nord du palais royal est installée en léger retrait du soubassement, sur le mur périphérique du socle (fig. 13 et 14). Des dalles de parement, piquetées, ont été découvertes en place, sur le côté occidental, devant le remplissage de brique crue entre les traverses du premier niveau de construction de l’ossature. Ces traverses d’une section carrée de 0,20 m ont laissé leur empreinte précise dans la terre crue surchauffée. Cette paroi est interrompue en son centre par une large béance dans l’axe du couloir central. Le niveau du sol fini de ce porche n’est pas connu, mais il est probable que, de part et d’autre de cette pièce extérieure, la paroi nord se retournait à angle droit vers l’intérieur. Les vestiges de ces deux parois symétriques sont conservés sur les trois premiers niveaux de construction de la paroi ; les traces en négatif des premières travers, des deux sablières et enfin des traverses supérieures sont visibles de part et d’autre du porche.

 

Depuis les fouilles menées en 1980 et 1981 sur le sommet du soubassement, des dégagements clandestins ont été menés au centre du porche, pour essayer de pénétrer à l’intérieur du soubassement. Ce dégagement sauvage a cependant permis de dégager un bloc cyclopéen de plus de 4, 50 m de long (il n’a pas été totalement reconnu dans la totalité de sa longueur) et d’une section de 0,70 m (hauteur) sur 0,90 m (profondeur). Deux feuillures encore visible permettent de penser que ce bloc de réemploi a appartenu à un édifice aujourd’hui disparu auquel auraient pu appartenir les deux blocs disposés en façades et visibles à l’emplacement du grand escalier d’accès au bâtiment A ? ?. La présence de ce bloc monumental tendrait à démontrer qu’à l’égal des dispositifs connus, à Tamna’ ou à Marib, des poteaux imposants en pierre (TT1 et Barran) ou, peut-être, en bois étaient installés à cet emplacement ? (bloc à la verticale?)

 

 Au-dessus de ce bloc installé parallèlement au mur de façade, quatre grandes saignées perpendiculaires sont visibles dans le sol. Les deux saignées centrales ont une longueur de 1, 60 m pour une section de 0,20 m de haut et de 0,25 m de large, les deux extrêmes plus courtes (1,00 m) sont prolongées par deux autres empreintes latérales, d’une longueur similaire, positionnées dans l’axe des murs latéraux du couloir central. Ces deux parois offrent la particularité de posséder une ossature verticale triple et non pas double comme dans la plupart des cloisons connues. Ces parois du premier niveau ont été probablement renforcées par une série intermédiaire de poteaux au sein de la construction du mur afin de recevoir des charges importantes. Ce rétrécissement du dispositif d’entrée incite à proposer à cet emplacement le passage de l’extérieur à l’intérieur. Trois serrures ont été découvertes à cet emplacement (fig. 15 et 16), ainsi que plusieurs frises d’ibex (fig. 17 et 18) encastrées dans les linteaux surmontant la porte monumentale d’accès au palais. Nous proposons que l’ouvrant de la porte fût situé dans trois cadres emboîtés comme certaines représentations pétrifiées d’Axoum[10].

 

 

3.2              Restitutions  (fig. 19 à 23)

 

Les deux restitutions proposées partent de l’hypothèse que les parois sont homogènes et ne comprennent pas la troisième ligne de poteaux visible en négatif à l’intérieur des blocs calcinés de brique crue. Cette hypothèse permet de simplifier la représentation graphique sans pour autant fausser notre raisonnement.

 

Les restes de remplissage en brique crue indique que le procédé constructif des parois, proposé pour les restitutions est bien connu à Shabwa : des traverses espacées d’une distance à peine supérieure à leur section soutiennent deux sablières de part et d’autre de l’épaisseur du mur, au-dessus une nouvelle série de sablières est installée pour recevoir les poteaux munis de tenons. L’opération est répétée deux fois :la traverse basse devient sablière quant la paroi se retourne orthogonalement[11]. La présence des traces au sol de grandes pièces de bois de section importante (0,25 m) perpendiculaires au grand monolithe (qui n’est pas destiné à être vu), peut être interprétée comme un indice de la mise en œuvre de pièces de bois destinées à soutenir des éléments linéaires verticaux de section équivalente. Une première hypothèse fondée sur l’étude des traces visibles permet de proposer un ensemble de huit poteaux destinés à soutenir une paroi important à l’étage, en principe : la façade. Quatre poteaux sont accolés aux parois latérales, et les quatre autres isolés. Cette première restitution propose ainsi un porche hypostyle positionné au fond d’un premier retrait de la façade. Ce retrait était-il continu sur toute la hauteur de la façade ? c’est ce que supposait déjà J. Seigne en 1981[12].

 

Une deuxième restitution suppose un porche à huit poteaux en façade, dont quatre sont accolés aux parois latérales à l’emplacement précis des angles de la paroi extérieure. L’absence de vestiges archéologiques, dans la mesure où nous sommes bien au-dessous du sol d’origine, ne permet pas de garantir l’exactitude de cette hypothèse. L’arrachement de la façade de part et d’autre du porche est particulier, de même que la présence, à cet emplacement, de deux grands monolithes dans la composition du soubassement : il est ainsi possible de supposer, au-dessus du mur nord du soubassement, une ou deux pièces de seuil sur lesquelles reposaient des piliers soutenant les linteaux supportant le mur de façade des étages.

 

3.2              Comparaisons

 

Le palais royal de Shabwa se rattache à un type d’édifice attesté dans les différentes cités d’Arabie du sud : la maison-tour précédée d’une cour entourée d’un édifice à portique. Tels se présentent aussi les temples Bar’ân et d’Awwâm à Marîb, et le grand monument dit “ TT1 ” à Tamna’. Ces trois édifices comportent des dispositifs d’entrée qui présentent de grandes similitudes ; il faut les comparer avec ceux que l’on peut rencontrer dans d’autres temples comme ceux de Raybûn, de Hayd bin-Aqîl à Tamna’, de Barâqish et d’Awwâm à Ma’rîb. Ces comparaisons locales doivent être completées par une réflexion sur les analogies entre ces porches yéménites et leurs homologues axoumites.

Si nous limitons notre réflexion à l’étude des dispositifs d’entrée de Shabwa et de Tamna", ces rapprochements restent toutefois très formels car les solutions architecturales mises en œuvre diffèrent beaucoup d’un ouvrage à l’autre. Les temples possèdent en général un dispositif en saillie et le bâtiment “ TT1 ” un dispositif comportant un porche délimité par un alignement de piliers monolithes en façade. Le palais de Shabwa semble présenter un dispositif plus complexe avec un rentrant comprenant un double porche dont l’ossature est composée, dans les deux hypothèses de restitution, de pièces de bois.

 

De nombreux tombeaux rupestres de Lycie, de Xanthos et d’autres nécropoles voisines, possèdent une façade sculptée représentant un édifice à ossature de bois. D. Krencker proposait déjà au début du XXe s. une comparaison entre ces représentations[13], celles d’Axoum et l’architecture contemporaine de certaines églises éthiopienne comme celle de Debre Damo[14]. L’étude architecturale des tombeaux de Lycie a été menée plus tard par le Dr Borchhhardt (Université de Vienne) qui a proposé plusieurs vues tridimensionnelles ; plus récemment, sur le site de Limyra, une tentative de reconstitution de tels édifices a été tentée par des archéologues autrichiens (fig. 23). Un petit bâtiment cubique de 4,50 m de côté a été réalisé entièrement en bois : le principe d’assemblage est l’entaille à mi-bois (ou à quart de bois) qui permet un encastrement plus résistant que le simple empilage de pièces de bois. Les décalages en hauteur visibles entre les pièces horizontales perpendiculaires permettent une meilleure rigidité de l’ossature qui n’est pas ainsi contreventée. Ce contreventement, comme dans l’architecture de l’Arabie du sud est assuré par la masse même de la paroi, en briques de terre crue à Shabwa en petites pierres liaisonnées avec du mortier de terre en Ethiopie. La fragilité des tombeaux lyciens réside néanmoins dans la faible épaisseur des parois ne comportant qu’une largeur d’ossature en bois ; les traverses ne sont disposées qu’au-dessus des sablières des parois latérales contrairement à l’ossature du palais royal qui place toutes les pièces verticales entre deux traverses, la sablière servant ici de chaînage horizontal.

Nous tentons de comparer cette disposition d’éléments architecturaux avec les figurations connues en Ethiopie. Certains édifices d’Axoum comportent également des soubassements massifs à degrés montrant des retraits importants[15] et une suite de redents et de rentrants. Une des hypothèses de restitution du dispositif d’entrée du palais royal de Shabwa envisage un rentrant de ce type qui précèderait un porche au centre de la façade principale. Le socle A du bâtiment TT1 de Tamna’ comporte également une série de rentrants et de redents. A Axoum, ces représentations sont de trois types : les images pétrifiées que l’on rencontre sur les stèles, les façades des tombeaux, et les élévations de certaines églises rupestres plus récentes (fig. 24).

 

Les auteurs des différentes publications concernant l’architecture d’Axoum sont unanimes à voir dans ces façades sculptées la représentation de constructions en bois, comme il en existe d’une part encore en Ethiopie mais aussi dans d’autres contrées du Proche-orient telles le Kurdistan ou l’Asie centrale. Les représentations pétrifiées d’Axoum indiquent une saillie des traverses, comme sur les façades sculptées des tombeaux de Lycie ; or, en aucun cas ce principe précis de construction n’est attesté à Shabwa où l’ensemble de l’ossature est installée au nu des parois. A Axoum, seules les pièces de bois verticales sont recouvertes par un enduit et on peut constater, comme en Lycie, un encastrement à quart de bois entre les sablières et les traverses supérieures. Alors qu’à Shabwa l’usage des tenons et des mortaises ainsi que des clavetages de pièces sont généralisés, il est difficile au vu des seules publications d’envisager ce principe en Ethiopie et en Lycie.

 

L’encadrement des baies est entièrement en bois dans les représentations pétrifiées d’Ethiopie et de Lycie, il l’est également dans les églises éthiopiennes comme dans l’architecture contemporaine traditionnelle du plateau anatolien. Une série de cadres sont installés en retrait les uns des autres. Le dormant de l’ouverture où se trouve l’ouvrant muni d’une ou plusieurs serrures, est composé de quatre pièces longitudinales (le seuil, le linteau et les deux montants) encastrées dans quatre traverses débordantes. Ces traverses, pièces maîtresses de la composition, reposent sur l’encadrement en bois qui compose le tableau de la baie. Ce tableau est également un cadre complet ; il est double de manière à recevoir le dormant dans l’axe de son épaisseur. Il est composé de quatre traverses débordantes et de huit poteaux qui constituent les cadres intérieur et extérieur du tableau. L’épaisseur totale de ce complexe est de trois fois la section des pièces verticales. Dans les cas où les murs sont plus épais, un autre encadrement est élaboré de part et d’autre de ce tableau : l’épaisseur totale du dispositif d’entrée est alors de cinq sections de poteau.

 

Notre tentative de restitution se fonde sur la comparaison des vestiges des superstructures du palais de Shabwa avec les représentations de Lycie et d’Ethiopie. Si quelques nuances peuvent être apportées à la composition précise des parois composites, il n’en demeure pas moins que la nature des murs du palais peut être considérée comme l’une des variantes possibles d’un procédé constructif parfaitement maîtrisé et géographiquement diffusé. Les représentations des baies, en Lycie et à Axoum, nous intéresse plus particulièrement car aucun vestige n’y a été lors des différentes fouilles ; seules existent, en Arabie du sud, les représentations sculptées sur les plaques à « fausse fenêtres » ainsi que quelques maquettes de temples miniatures découvert dans le wâdî Jawf et à Kamna[16].  Ces représentations stylisées et succinctes, tout en confirmant les hypothèses d’ossatures et de châssis de baies en bois, fournissent cependant moins d’information que les architectures funéraires de Xanthos et les façades pétrifiées de l’architecture religieuse d’Axoum.



[1] - Les temples de Makaynun, Ba-Qutfah, Raybun, par exemple, comportent ce type de podium. Ils présentent des dimensions beaucoup plus importantes que le petit édifice du Palais de Shabwa.

[2] - SCHMIDT, 1998 : p. 28,  fig. 30.

[3] - GINOUVES, 1998 : p. 51 et pl. 26.

[4] - SWAUGER,  Final Report : p. 90-91.

[5] - ANSARY, 1982 p.42.

[6] - ROBIN, 1991, p. 61.

[7] - COUILLOUD-LE DINAHET, 1991 ; GINOUVES, 1998, pl. 26.

[8] - CONTENSON, 1962

[9] - VAN BEEK, 1959, fig. 268-273, pl. LXIX (1-2), LXX (4) ;  PIRENNE, 1965.

[10] - KRENCKER, 1913, p. ç, fig. 17-18.

[11] - DARLES, 1998 : p.17, fig. 12.

[12] - BRETON, SEIGNE-AUDOUIN, 1981 : pl. XVI

[13] - KRENCKER, 1913 : p. 9, d’après G. Neumann.

[14] - KRENCKER propose également une comparaison avec une mosaïque trouvée par Evans à Cnossos qui représente une façade avec la saillie des traverses de bois de l’ossature (p. 7).

[15] - Voir la contribution de F. ANFRAY dans ce volume.

[16] - DARLES, 1993, p. 132 et 135.

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